Les scooters électriques répondent à la volonté des différentes nations de l’Union européenne de minimiser la pollution environnementale. Ils complètent la solution déjà mise en place, incitant les usagers de la route à utiliser les transports en commun pour minimiser le nombre de voitures qui circulent. Les scooters électriques ont actuellement le vent en poupe et beaucoup de particuliers commencent à l’adopter. En règle général, il faut un permis pour conduire un deux roues électrique, cependant, il existe certains cas où cela n’est pas indispensable.
Scooter sans permis : les réglementations
Il y a quelques critères importants à suivre pour que la conduite d’un scooter sans permis soit possible. Il y a en effet un grand nombre de modèles de scooter électriques, allant des modèles les plus simples aux plus grosses cylindrées. Un « deux roues » électrique ne nécessite aucun permis quand son moteur a moins de 4000 Watts, soit l’équivalent d’un scooter 50CC. Sa vitesse maximale ne doit pas dépasser les 50 km/h. Il doit être de petite taille et composé d’un siège séparé du guidon par une planche. L’engin doit être simple à manipuler, permettant de circuler facilement dans les endroits où les véhicules à quatre roues ne peuvent pas aller. Le scooter électrique sans permis doit être équipé de tous les dispositifs de sécurité indispensables au deux roues, tels que les phares, les freins, les clignotants, etc. Ces réglementations s’appliquent même sur les meilleurs scooters électriques sans permis.
Catégorie AM ou Brevet de Sécurité Routière (BSR) ?
Malgré le fait que le scooter électrique sans permis n’exige pas de permis, il est parfois nécessaire d’avoir une autorisation comme le BSR ou le AM pour pouvoir le conduire. Cela dépendra du profil du conducteur et de la puissance du scooter. Pour les obtenir, vous devez suivre des cours théoriques dans une auto-école. Le BSR ou le permis AM est indispensable pour les jeunes conducteurs de 14 ans. Ces autorisations ne sont pas nécessaires pour toute personne née avant le 31 décembre 1987 et qui souhaite conduire un scooter électrique sans permis. Cependant, si votre date de naissance a eu lieu après le 1er janvier 1988, le BSR est indispensable pour conduire un scooter sans permis. Si vous avez déjà un permis B, ces autorisations ne vous seront plus nécessaires.
En ce qui concerne l’immatriculation ?
Comme tous les véhicules à moteur, les scooters électriques à deux roues ne peuvent circuler sans être immatriculés. Pour avoir l’immatriculation, le Ministère des Transports doit l’homologuer. Vous pouvez obtenir cette homologation à UTAC si ce n’est déjà fait par le revendeur. Dans ce cas, demandez le certificat d’homologation dès l’achat. Vous pouvez ensuite effectuer toutes les démarches pour avoir la carte grise du scooter. Ce document vous permettra par la suite de demander l’immatriculation. Une fois que toutes les démarches ont été accomplies, vous devez fixer la plaque d’immatriculation sur l’engin.
L’assurance du scooter électrique sans permis
Les scooters électriques ne peuvent pas circuler sur les rues de France sans être assurés qu’il se conduit avec ou sans permis de conduire. Cela permet d’engager votre responsabilité civile en cas d’accident, surtout si vous en êtes l’auteur. Sans assurance alors que vous êtes impliqué dans un accident grave, l’État vous poursuivra et appliquera les sanctions correspondantes.
En plus de l’assurance, sachez que vous devez également porter des casques et des gants homologués lorsque vous roulez avec votre scooter électrique sans permis. Le scooter doit être équipé d’un rétroviseur gauche, d’un catadioptre à l’avant, sur les côtés latéraux et à l’arrière et d’un feu de stop. Même s’il se conduit sans permis, vous devez respecter toutes les normes de sécurité régissant toute les deux roues.